vendredi 28 septembre 2007

$$$ III

Face à mon incapacité totale à cuire correctement du riz, je me suis muni de ce magnifique cuiseur automatique, un Mikasaki CFXB40-C, qui non seulement prépare du très bon riz collant, mais je trouve aussi que son graphisme recherché lui permet de très bien se fondre dans ma cuisine.
Par contre si quelqu’un peut me traduire la phrase qui est écrit sur le côté, car malgré mon TOEIC 900 (ouai l’autre comment il s’la raconte) je ne comprends pas l’enchaînement des mots.
Je trouve ça aussi hallucinant, le mec qui a traduit le manuel d’utilisateur, c’est clair qu’il parle pas un mot d’anglais, je pense même qu’avec google traduction il aurait eu un meilleur résultat… Certains diront qu’il était un peu tard à mi-parcours pour ce genre d’achat, mais je l’ai vraiment payé une misère (13 €) et il y a moyen que je le ramène.

jeudi 27 septembre 2007

Météo II

"Juste un mot pour ne pas partager que des images, mais aussi des sensations.Ici depuis un mois environ la météo est atroce. Cependant et malgré ce que disent les japonais, ces derniers jours nous avons atteint, je pense, un sommum. Un vilain taux d'humidité (85%), doublée d'une chaleur étouffante (25~30°C) vous procurent la sensation de vivre dans une cocotte minute.Lorsque vous respirez, l'air chaud vous étrangle; si vous prennez un verre à l'extérieure, la froideur de ce dernier condense l'humidité ambiante sur sa surface et votre table se retrouve innondée en quelques minutes; les moustiques vous envahissent, les cafards s'occupent de la rue; les ventilateurs n'ont aucun effet sur la température et seul l'air conditionné peut sauver votre chemise du litre de transpiration qui la guette; lorsque vous rentrez dans un train à l'air conditionné le choc thermique est tel que vous avez une chance sur deux de prendre froid; lorsque vous rentrez dans un train à l'air non conditionné je ne préfère pas imaginer; si vous êtes salaryman et portez un costume ornée d'une cravatte, je ne préfère pas imaginer non plus; le matin lorsque vous regardez la météo et voyez qu'un orage est annoncé vous anticipez déja heureusement le bonheur que vous procurera l'après-orage et sa fraicheur qui s'installe lentement; lorsque la journée s'est finit et que seulement 3 gouttes sont tombées vous êtes déçu; prennez un escalier et regrettez de voir perlez la transpiration sur votre front; attendez la nuit en espérant voir quelques degrés disparaitre, vous serez déçu." Ce texte n’est pas de moi mais de Seb, un très bon pote, et c’est avec son accord que je le publie. Je sais c’est moche les copier-coller mais je trouve qu’il décrit vraiment bien l’atmosphère ambiante et j’aurais pas pu faire mieux donc pourquoi se fatiguer … Seb qui depuis peu est à nouveau au Japon où apparemment le climat peut-être assez semblable qu’à Singapour. Je vous conseil vivement d’aller faire un tour sur son blog : http://sebintokyo.free.fr, et de vous laissez tenter par la fonction « billet aléatoire ». Ne vous étonnez pas si vous trouvez certaines ressemblances avec mon blog, j’ai en grande partie pompé son style et je l’assume pleinement, car son blog m’avait déjà bien fait rêver lors de son précédent séjour. Plus concrètement un taux d’humidité moyen de 85% c’est assez emmerdant, et je vais vous donner quelques exemples. Après avoir tourné pendant plus d’une heure dans ma chambre, mon PC se met à ramer comme un dingue et après deux heures, il n’est même plus capable de s’arrêter correctement. Au taf, j’ai beau sécher mes échantillons dans un four à vide, il y a rien à faire ça pourrit tous mes spectres infrarouge qui présentent systématiquement des traces d’eau. Le pire c’est le phénomène d’ultra condensation que ça implique, si une bouche d’air-conditionné est mal réglée et a le malheur de se trouver juste au-dessus du PC sur lequel vous êtes en train de bosser, vous pouvez être sur que vous aurez en permanence des gouttes d’eau qui vous tomberons sur le coin de la gueule. Et lorsque vous buvez une bière bien fraîche, surtout ne vous laissez pas aller à la poser sur le coin des roubignoles, sans quoi vous donnerez l’impression de vous être pissé dessus. Si dessous une photo d’une bière qui a littéralement formé une rivière sur ma table (il faudra peut-être un effort d’imagination) :

C’est donc avec fierté que je vous annonce le lancement du "Moisture Project" (encore une initiative de Seb) qui a pour but de vous faire percevoir au mieux ce phénomène que j’appelle l’ultra-condensation. Affaire à suivre …

mardi 25 septembre 2007

Révolution sur la Planète des Singes

Un moment de désoeuvrement au boulot perdu à réaliser ce montage qui me faisait bien marrer :
L’idée m’est venue à force de voir ce t-shirt partout à Singapour :

lundi 24 septembre 2007

Pulau Ubin

J’ai passé mon dimanche sur Pulau Ubin, une île au nord-est de Singapour, où j’ai loué un vélo pour faire le tour de l’île qui abrite les derniers kampung (village traditionnel malais) de Singapour. Même si c’était sympa, il n’y a pas grand-chose à raconter donc je vais laisser parler les photos, ça changera un peu. En plus, fait tres rare a Singapour, il n'y avait pas un pet de nuage dans le ciel et du coup les couleurs étaient vraiment sympas.

Un truc quand même qui m’a fait marrer, contrairement à Singapour, il y a beaucoup de chiens à moitié sauvages sur Ubin qui se prélassent généralement au milieu de la rue genre clébard corse pas chiant. Et les singapouriens ont absolument pas l’habitude des chiens, du coup c’est assez drôle de la plupart d’entre eux complètement bloquer lorsqu’un groupe de chiens vautrés aux milieu de la route bloque le passage … ok ça concerne surtout les nanas, mais je voulais pas paraître sexiste. C’était aussi l’occasion pour mon baptême du feu du Chili Crabe, un met très apprécié par ici. Résultat c’est bon mais c’est vraiment pas pratique à bouffer.

vendredi 21 septembre 2007

Fake !

Il paraît que les thaïlandais sont les rois de l’imitation, ce que je peux vous dire c’est que les malais sont pas tristes non plus. Bien sur le domaine de prédilection reste les fringues, on citera les fameuses marques Quikserver et adida, mais bien souvent ils se font même pas chier à modifier le nom et il est possible de trouver des sac Louis Vuitton à des prix défiants toute concurrence. On trouve aussi le fameux sac « I’m not a plastic bag » qui a créé une véritable émeute lorsqu’il a été mis à la vente en Asie il y a quelques mois, sans rire à Taiwan ils ont même été obligé de faire intervenir pour calmer les fashion victimes car tous les stocks ont été épuisés en quelques minutes. Même la célèbre marque M*lklad* est victime de contrefaçon. Y a même plus moyen de trouver un slogan sympa sans se le faire piquer par les asiates, les malais l’ont même traduit.

En tout cas les artistes prennent vraiment cher, mais c’est ce qui doit passer le plus inaperçu. Là on a une surprenante imitation de Miss Van :

Même The Blind s’est fait piquer sont concept (www.myspace.com/laveugletavu) . Bon forcement c’est du braille chinois donc c’est écrit en verticale et c’est des caractères à huit boules.
J’ai personnellement fait l’acquisition de ce magnifique objet.
Je vous rassure c’est bien une imitation, je l’ai payé 1 €. Par conte à truc qu’était pas une imitation qui m’a vraiment surpris et qui m’a bien fait plaisir en prenant un petit déjeuner dans un hawker miteux à Malacca :

mercredi 19 septembre 2007

WYBMABIITY

Ou « comment se faire avoir en beauté ».
Si un jour vous vous retrouvez accoudé au comptoir d’un bar craignos au fin fond de la Malaisie avec les pilliers de bar du coin, et que vous apercevez cet écriteau au-dessus du bar, ne faites pas l’erreur d’en demander la signification. Auquel cas le mec vous demandera : « Would you buy me a beer if I tell you ? ». Ne souhaitant pas provoquer d’incident diplomatique auprès de la population locale, vous pourrez toujours vous en sortir en répondant qu’éventuellement vous pourriez accéder à sa requête si la réponse vous plait … débutant. Un sourire aux lèvres et conscient qu’il a déjà gagné, votre compagnon de comptoir vous demandera de regarder l’écriteau de plus près et répètera en détachant bien les mots : Would You Buy Me A Beer If I Tell You (W.Y.B.M.A.B.I.I.T.Y.) … mort de rire je lui ai payé sa bière alors que la sensation du pigeon qui s’est fait avoir me gagnait. Je pense personnellement avoir développer et user un bon nombre de techniques pour se faire payer un coup à un bar, mais là je suis bien obligé de m’incliner face à cette véritable leçon d’humilité.

mardi 18 septembre 2007

Tuning Trishaw

Je vous avais déjà parlé de ce moyen de locomotion constitué d’un vélo avec un habitacle passager. On m’avait prévenu que c’est à Malacca que je trouverais les plus beaux, mais c’était au-delà de mes espérances. Voilà mon préféré, entièrement retransformé en un semblant de bateau :
Moyennant quoi, la tendance générale a l’air d’être aux fleurs, aux guirlandes flashies et aux drapeau malaisien car on en en pleine fête nationale (ce qui peut durer un mois ici). Malheureusement la Malaisie etant aussi un pays aux multiple religion et qu'il ne faudrait pas en froisser une, on a pas le droit aux merveilleux stickers du genre "Jesus te quiero" qui donnent un charme tout a fait paticulier au kitsh tuning.
Et voici le model nocturne camouflage très discret :

Et cette fois je vous mets la vidéo pour que vous puissiez profiter aussi de l’aspect sonore.

Bien entendu je me suis aussi offert un tour en trishaw. J’avais aussi pris une vidéo pour vous faire ressentir les sensations, mais elle a merdé donc il faudra vous contenter de mes mots : c’est stressant et ça demande beaucoup de concentration, le mec essaye de te faire la conversation avec la sono à fond tout en remontant à contresens une rue à sens unique et au trafic déjà très chaotique. C’était vraiment histoire de car même après négociations, ça ma coûté aussi cher pour faire 2 km en trishaw que de venir jusqu’à Malacca en bus depuis Singapour. C’est qu’il s’agit bien d’une attraction purement touristique et en aucun cas du moyen de transport quotidien de l’autochtone. Et j’avoue avoir moi-même choisi mon véhicule à son haut niveau de tuning.

lundi 17 septembre 2007

« Dear buffet customers … »

« … we welcome you to eat as much as you wish. » C’est si gentiment proposé, je pouvais pas refuser.
Pour le départ de deux autres étudiantes de SIMTech, on a été dans un resto peranakan ou le principe est très simple : tout est à volonté et tu bouffe autant que tu peux. J’ai redemandé 3 fois pour vérifier tant je n’en revenait pas. Et c’est pas des buffets de tapette, il se foutent vraiment pas de notre gueule. Dans l’ordre voilà le buffet à mets principaux (viandes et poissons sous toutes leurs formes, riz gluant, riz lemak et autres, sauces/chili, et tout un tas de trucs étrange), buffet à pates (yellow noodle, bee hoon, hokkien mee, etc) et les soupes bases qui vont avec, le buffet à dessert (fruits frais, pudding, rojack, et encore plein de trucs bizarres) et enfin le buffet à ice kachang qui sont des sortes de glaces customisées. Peranakan c’est le style malais-baba&nonya, mais j’avoue avoir bien du mal à comprendre qui est qui, et quand je pose la question aux gens par ici, il me répondent que j’en sait déjà plus qu’eux sur le sujet … Quoiqu’il en soit c’est super bon et de manière générale, c’est la bouffe que je choisis quotidiennement. Mais là c’est au resto et c’est à volonté, donc bien sure c’est encore meilleur, ça permet aussi de goûter des trucs que jusque là on avait pas encore eu l’occasion ou l’audace d’oser. Et le grand gagnant est le « century egg » : Il s’agit d’un œuf traité chimiquement à l’ammoniaque pour permettre de le conserver plus longtemps, soit disant un siècle d’où le nom. Il y a même eu un épisode de Fear Factor dans lequel l’épreuve de la bouffe était de bouffer un de ces century egg … Mais en fait c’est pas si horrible que ça et avec un morceau de ginger confit ça passerai même plutôt bien. Vient ensuite le onde-onde, une douceur dont Manu m’avait parlé en me prévenant qu’après en avoir mangés, ça lui avait coupé l’appétit pendant plusieurs jours car trop lourd. Il s’agit d’une boule de riz gluant vert, fourrée d’une sauce sucrée et recouverte de noix de coco. Perso je supporte pas la noix de coco et encore moins le riz gluant, mais le truc à l’intérieure est suffisamment sucré pour faire passer le tout. Une autre spécialité de riz gluant dont je ne me souviens absolument pas du nom, mais j’ai craqué pour son style tacheté schtroumpf. Et le fameux ice katchang que j’avais déjà découvert en Malaisie sous le nom Cendol. J’avais réalisé une magnifique œuvre, hélas la photo est loin de la réalité. Le principe c’est de la glace pilée que tu parfumes avec un choix varié de sirops, de jus de haricot rouge, de leur spécial milk tea, et encore d’autres liquides indéterminés. Ensuite tu peux custom avec des morceaux de gelée colorés, de maïs sucré, de raisin sec, de haricots rouge, ou encore de ces espèces de larves vert fluo qu’on peut apercevoir sur la photo (je vous rassure il doit s’agir de gelée … enfin j’éspère). Du coup c’est l’occasion pour moi de vous présenter les potes du boulot : De gauche à droite ça donne : Yenyen, BK, Choon Meng, Yuanhuan, Flavie et Hannah mes colocs, Wen Feng et sa copine, Min Nah et Anne les étudiantes qui ont finit leur stages, Gareth et enfin une nana dont j’ai jamais su le nom. Il y a là une bonne partie du cluster (l’open space où sont nos PC) mais en général on traîne plus avec les gens du groupe surface (je sais c’est un peu chauvin) à savoir Gareth, Yuanhuan, Wen Feng, Min Nah et Anne. Et une partie du repas a été consacré à débattre sur la détermination de l’age d’un asiatique, car on s’en rend pas compte mais c’est vraiment super dur et estimez vous heureux si vous arrivez à faire une estimation à 4 ans près. Je suis donc tombé sur le cul en apprenant que le gars Choon Meng qui passe son temps à jouer avec son hélicoptère télécommandé dans le cluster ou à faire des parties de Warcraft on-line atteins quand même les 29 ans alors que je lui en donnait 23. Donc chouette soirée qui a traînée bien tard, jusqu’à ce qu’on se fasse virer du resto car il était grand temps pour eux de fermer … il était 21h30 un vendredi soir.

vendredi 14 septembre 2007

Grand corps malade

A la demande de seb, voila les photos de mes bras et de mes jambes suite aux coup de soleil.

A la base je ne souhaitais pas mettre ces photos car je ne sais pas si on se rend bien compte de l'aspect "papier-bulle".

Apres plus amples observation j'ai reussi a determiner l'origine de ce phenomene : lorsque je transpirai beaucoup, c'est a dire des que je n'etais plus dans une piece avec l'air conditionnee, la sueur decollai ma peau pour former ces petites poches de liquide incolore ...

A gauche après le troisième arbre

Afin que vous ayez plus de lisibilité dans mes déplacements, j’ai indiqué sur cette carte de la Malaisie les lieux où je me suis déjà rendu.
Pour ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne suivent pas mes aventures de manière régulière, je rajoute même des liens pour les posts correspondant.
J’utiliserais aussi cet outil lors de mes prochaines tribulations. Et ça va aussi permettre à ma lectrice la plus fidèle de punaiser correctement la carte du monde qui se trouve dans son salon (je te rassure mamie, je te fais tout à fais confiance et je sais que tu fais toutes les recherches nécessaires pour me localiser sur ta carte !)

jeudi 13 septembre 2007

Le doigt qui tue

Ou l’art de se trouver au bon endroit au bon moment. Vous croirez si vous le voulez mais ce mec perce des noix de coco avec son indexe. Dans la discipline il est même champion du monde de Malaisie (pas de question svp …). Et la performance est accompagnée d’un show avec toutes les fioritures spéciales touristes indispensables. Le must c’est que pour sortir son doigt de la noix de coco le mec utilise un cutter, mais je soupçonne qu’il s’agisse plus d’un prétexte pour s’entailler légèrement le doigt au passage ce qui lui permet ensuite d’exhiber son doigt sanguinolent sous les « waouhhh » des badauds crédules. Tout ça me rappelle un certain mec qui lui sortait un serpent d’une cage …

mercredi 12 septembre 2007

Karaoke addict

Je pense que dans beaucoup de pays, le karaoké est sans doute l’activité la plus populaire après le foot, peut-être au coude à coude avec le cinéma. Mais les malais en sont sans doute les champions, ils le pratiquent de façon obsessionnelle et compulsive. Le must étant quand même directement sur la place publique devant la populace rassemblé, mais ça peut aussi valoir des grands moments de solitude tout seul devant la minuscule télé.
Pour les chinois qui chantent en mandarin, ça se passe dans le temple du quartier. J’ai même vu dans un mall des cabines à karaoké express pour l’imprudent qui aurait oublier sa séance de karaoké avant de partir de chez lui et qui se retrouverai en manque entre deux courses. Et bien sûre, ça touche toutes les couches, même celles de bébé, de l’adolescent en pleine mue à l’octogénaire dont la voie a perdu en assurance, en passant par la ménagère et le salaryman qui n’a pas encore eu le temps d’enlever sa cravate. Je pense qu’il serait grand temps que le karaoké devienne une épreuve olympique. Cependant, les malais ne seraient malgré tout pas les favoris car même s’ils ont beaucoup d’entraînement, le résultat laisse souvent à désirer …

Ames sensibles s’abstenir

Je souhaite vous donner quelques nouvelles des coups de soleil que j’ai chopé à Bintan. Inutile de préciser que maintenant je pars littéralement en lambeau. Je passe plus d’une heure chaque soir à « m’éplucher », car c’est ouf ce que ça gratte toutes ces peaux mortes. Même si je n’ai pas réussi à faire comme Rease dans la série Malcolm qui a réussi à obtenir un deuxième lui, j’ai quand même réussi à retirer des morceaux impressionnants de mon propre corps. Je comprends que cette photo pourrait en dégoûter certains, mais j’aimais beaucoup l’effet rendu. Mes bras c’est très drôle, on dirait du papier bulle, sauf que quand les bulles éclatent elles libèrent un liquide incolore que j’espère être de l’eau. L’avantage c’est que ça permet de garder les bras humide lorsqu’il fait chaud. L’inconvénient c’est que c’est répugnant. Concernant mes jambes, les zones brûlées au second degré commencent à cicatriser. A signaler l’inquiétante apparition de zones sombres qui auraient pu laisser présager à des brûlures du troisième degré, mais ce phénomène tend à se résorber donc finalement les greffes de peau ne seront peut-être pas nécessaires.

mardi 11 septembre 2007

… mais je peux vivre sans elle

Vendredi dernier, j’ai profité de l’absence de mon superviseur pour m’éclipser un peu plutôt du taf direction Malacca en Malaisie. Charmante ville de la côte ouest de la Malaisie à environ 4h de Singapour, elle se caractérise par une forte influence hollandaise et portugaise … on ne répétera jamais suffisamment les bienfaits de la colonisation frénétique.
La ville est aussi le berceau de la culture baba-nonya qui est un mélange entre chinois-malais qui se ressent principalement dans la bouffe. Ci-dessous, le fameux (dans les deux sens du terme) Laksa Nonya. J’espère que vous avez suivi toujours pour le mélange culturel, car la ville compte aussi des communautés Peranakan et Chitty, sans oublier les traditionnels Chinatown et Little India. Perso je suis perdu et eux aussi, à tel point qu’ils ont été obligé de désigner une zone « quartier malais » … j’imagine bien à Nantes un touriste en visite qui entendrait : « et sur votre gauche le quartier français …» La ville est donc un mélange « de boutiques peranakan, d’architecture portugaise et hollandaise, de mosquées islamiques, et temples bouddhistes, hindouistes et taoïstes D’autre part, je ne sais pas si c’est le fait de voyager tout seul ou si les habitants de Malacca sont très chaleureux de nature, mais tout le monde tenait à me taper la discute, m’aider et surtout à savoir d’où je venais. Je pense que le fait de loger dans les dortoirs facilite aussi grandement le contact … Bref, ça m’a valu des moments sympathiques, quoique presque répétitif, car j’avais inlassablement le droit au couplet : Thierry Henry, Zinedine Zidane, et j’ai fini par comprendre avec mon 3ème autochtone que « machabatini » est l’équivalent phonétique asiatique pour « Michel Platini » Je regrette cependant de ne pas avoir eu le temps de m’écarter de la ville pour aller voir les alentours et notamment Pulau Besar (mes modestes connaissances de la langue malaise me permettant de traduire ça en Ile Grosse) située à une heure de Malacca. Mais j’ai en fait été plutôt avisé car lorsque je me suis pointé à la gare de bus avec 3h d’avance sur la limite que je m’étais fixée, je me suis rapidement rendu compte qu’il n’y avait plus aucune place de la journée dans aucun bus pour Singapour ou pour JB. Je ne sais donc par quel miracle j’ai réussi à racheter ce billet au rabais à une nana qui avait acheté le mauvais billet, pour un bus qui partait à destination de Singapour dans la minute …

mercredi 5 septembre 2007

Le petit jet d'eau IV

Promis après celui-là j’arrête. Mais j’ai pas pu résister à ce jet d’eau qui m’a énormément fait penser au premier jet d’eau.
Je préfère ne pas savoir à quoi il sert habituellement, je sais juste que c’était en Indonésie, le pays le plus musulman d’Asie, et je crois que les musulmans ont pas toujours été fan du PQ. Perso je l’ai utilisé comme une douche avant de me rendre compte qu’il y avait des douches dans un cabanon un peu plus loin sur le ponton. Le truc génial c’est que tu peux faire ton caca tout en prenant ta douche. Le truc moins géniale c’est que tout part directe dans l’océan qui se trouve juste en dessous, juste à côté de la où les gens pêchent. Vous comprendrez que je n’ai pas souhaité goûter aux plats à base de poisson … Désolé de ne pas avoir proposé la réponse d) lors du dernier sondage, mais j’espérais avec la proposition qui y était substituée, trouver une chute pour mon fil rouge de sondages. Malheureusement pour moi, les votants n’ont pas suivi et on préféré voter honnêtement, concédant la victoire au Manneken Pis albinos qui était bien évidement la bonne solution.

mardi 4 septembre 2007

Je ne peux vivre sans île ...

On a passé le week-end sur Pulau Bintan, une île indonésienne au large de Sumatra … et à deux heures de bateaux de Singapour. On a commencé par éviter le nord de l’île, zone « protégée » appartenant entièrement à des resorts et gros complexes hôteliers singapouriens et japonais, pour arriver à Tanjung Pinang, principale ville de l’île.
On a ensuite évité le coin spéciale gringos venu faire du kitesurf (c’était complet, quel dommage …) pour atterrir dans un coin de pêcheurs dans des cabanons sur pilotis au milieu de l’eau.
Là-bas les deux seules activités possible sont la pêche et la glande. Ne sachant pas pêcher je me suis donc entièrement consacré à la deuxième solution. Les deux seuls trucs accessibles à pieds en moins d’une heure étant un semblant d’épicerie et l’équivalent d’un bar PMU/karaoké … Mais vu qu’il n’y avait pas non plus de plage vraiment praticable, le dimanche on s’est fait déposer en barque sur Pulau Beralas Pasir. Un bien grand nom pour décrire une micro île déserte au large de l’endroit où on logeait

Et du coup l’activité y est encore plus réduite vu que la jungle était trop dense pour pouvoir s’y aventurer. Je me suis donc lancé dans le ramassage de coquillages, comme quand j’étais petit !

On trouve beaucoup de débris de corail, mais aussi pas mal de coquillages assez gros et je peux vous dire qu’elle met la race à la Plage de la Mine (alias Plage aux Porcelaines).
Autre info de première importance : que chacun se rassure j’ai retrouvé Wilson, il s’était échoué ici. Mais il est en bonne santé et impatient de retrouver son pote Tom.