mercredi 27 août 2008
Leiden sous les carrelages
jeudi 21 août 2008
Delft sous les carrelages I
Scandale !
Pour les néophytes, « toyer » consiste à pourrir un collègue artiste de rue en empiétant volontairement sur son travail, avec un coup de bombe ou de marqueur, et il est très important de faire ça de la façon la plus sale possible. L’objectif peut être de revendiquer un territoire ou juste de provoquer l’autre délibérément … puis de se venger. Pourtant les tags sont tout le temps recouvert par d’autre tags me direz vous, mais il faut savoir qu’il existe une hiérarchie dans ce milieu et qu’on ne repasse pas sur son supérieur : en haut de l’échelle on trouve les grosses pièces des graffeurs, puis vient le tag basique, généralement du lettrage, puis le simple blaze au marqueur, puis les stickers et enfin les carrelages qui apparemment se retrouvent en bas de l’échelle. Ensuite pour repasser sur une pièce il est nécessaire de la recouvrir au préalable d’une couche de peinture qui servira de fond, cependant nous vous recommanderons plutôt d’appeler les services de la mairie car le mur de votre maison a été lamentablement dégradé, ainsi de gentils messieurs se chargeront dans les 24h de venir nettoyer le mur que vous pourrez alors redécorer à votre style, c’est quand même merveilleux le service publique ! Bien entendu ces règles ne sont qu’un concept, et le tageur moyen n’ayant en général pas de diplôme en relations publiques, il est de notoriété publique qu’une arcade explosée sied particulièrement à notre jeune rebelle en herbe. A bordeaux je m’étais déjà fait recouvrir un carrelages par un chrome de Nilo, à la limite je peux comprendre, mais là je pense juste que le mec est un crétin et si je le retrouve je lui casse la gueule ! En tout cas les conséquences ont été désastreuses. Pascal il faut vraiment qu’on bosse sur la couche protectrice.
mardi 5 août 2008
Liberté d’expression ou Merchandising ?
Il s’avère en fait qu’il s’agit du logo d’un opérateur téléphonique polonais … Donc au final je sais pas s’il s’agit vraiment d’un coup de pub de la marque, et dans ce cas il mériterait vraiment qu’on leur fille une grosse amende pour nettoyage des murs (en plus ils devraient pas être trop difficiles à retrouver !) plutôt que de le mettre sur le dos des pauvres artistes urbain qui essaient juste de faire vivre leur ville. Mais j’aime à croire qu’il s’agisse plus d’un mec qui a trouvé un moyen de récupérer un max de stickers gratos et d’en avoir détourné l’utilisation un peu à la manière des « Hello my name is ». Quoiqu’il en soit le concept est très bon et j’encourage fortement à le pomper !
lundi 4 août 2008
C’est l’histoire d’un Russe, d’un Serbe, d’un Hollandais et d’un Français …
dimanche 3 août 2008
Delft
Inutile de préciser qu’ici avoir un vélo c’est une question de survie. Comme dirais Giacomo 10 min après notre première rencontre : « here without a bike, you’re fucked … » et une heure plus tard il me confiai un de ses 4 vélos. Du coup je suis très fier de vous présenter ma fidèle monture (qui malheureusement vient de perdre son frein arrière …) :
Tout est d’origine, les vitesses ne marchent plus, pas de dring-dring, bientôt plus de garde boue avant, pas de rétropédalage, et la selle suinte une matière visqueuse et collante (d’où le sac plastique). Les sacoches m’ont été livrées avec, du coup je les aie laissées, ça lui donne un côté Pimp My Ride underground, et ça me permet surtout de le retrouver facilement dans les parkings à vélos, ça me fait toujours marrer de voir les gens chercher leur vélo pendant des heures ! Et ça peut vraiment prendre du temps si on ne se rappelle plus exactement l’endroit où on l’a laissé. Il faudrait faire des cadenas qui font bip-bip. En parlant de cadenas ils ont inventé un système vraiment intelligent directement intégré à la roue arrière, malheureusement je n’ai pas de photo et mon vélo n’est pas équipé d’un tel accessoire …